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Photo du rédacteurDans les yeux d'Emilie

A chaque fois que je rentre

Dernière mise à jour : 19 juin




Chaque fois que je rentre sur Paris, je suis chaque fois un peu plus déboussolée, un peu plus bousculée.

Je n'imagine pas les vieux, les étrangers. Même moi, j'ai du mal à m'y retrouver! Tout est automatisé, tout s'agrandit et se spécifie en même temps: "non, ce n'est pas là, c'est en bas (à Magenta). -Pour les trains grandes lignes, c'est ici; pour les trains île-de-France, c'est là-bas; pour les trains région, c'est au 2e..." Et les guichets automatiques où on ne peut payer qu'en carte. Et les machines qui avalent nos billets et rendent la monnaie à la place des gens; des fois qu'ils perdent trop de temps à compter, ou qu'on s'échange des microbes, que sais-je... Et ces voix dans les haut-parleurs qui nous disent partout ce qu'il faut faire, ce qu'il y a d'écrit, et même le b.a.-ba: "en cas de forte chaleur, n'oubliez de vous hydrater..." comme si le corps ne nous y faisait pas penser lui-même.

Ah modernité! Hyper-technicité qui ne nous facilite plus la vie mais la complique, la rendant moins spontanée, moins intuitive; qui morcelle les tâches, qui nous prive de faire. Et si on revenait à plus d'intuition et de bon sens?

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