Et si les êtres humains étaient beaucoup plus forts et plus dignes qu'on ne le dit -ou sans qu'on le dise assez?
Quand la mort interrompt le cours de l'existence, qu'elle fauche un être aimé. Qu'elle arrive, soudaine, brutale. Même terrassés, on est debout encore. Vivants. Il faut continuer à se lever chaque matin, à essayer de dormir chaque nuit. Continuer à manger, à penser. Continuer. Alors qu'on est dévasté. Alors qu'on a si mal à l'intérieur, qu'on est si vide du manque de l'autre, de cet autre qu'on ne serrera plus jamais dans les bras, qui ne nous parlera plus jamais. Et pleins: de colère, de désespoir, de non envie.
Moi je no
us trouve terriblement forts.
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